Le château de verre – Jeannette Walls

Note : 5/5

Genre : autobiographie d’une enfance sans limites, sans peur, sans argent mais non sans amour et aventures

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Présentation :

Récit d’une enfance hors normes. En attendant le château de verre que leur a promis leur père, chercheur d’or, les quatre enfants Walls vivent dans des abris de fortune, sillonnant le pays en famille et dormant parfois dans des cartons. Portrait d’une famille attirée par les mythes fondateurs de la culture américaine et d’une jeunesse marquée par la misère.

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Mon avis :

J’avais ce livre en wishlist depuis plus de 2 ans (voire plus) et je l’ai finalement acheté (challenge ABC 2012 oblige) mais je dois avouer que depuis mon envie de le lire avait franchement baissée. C’est donc un peu « pour le fun et pour tâter le terrain » que je l’ai entamé, presque sure de le refermer assez vite et de repousser sa  lecture.

Et bien ! J’ai été agréablement surprise. Dès la première page j’ai été emportée par cette histoire que j’ai dévorée ! J’ai adoré cette lecture et je regrette de ne pas l’avoir découverte plus tôt. C’est un véritable coup de cœur (le troisième de l’année seulement).

Je ne sais pas comment décrire ce livre ni ce qui m’a le plus plu. C’est encore assez confus dans ma tête. Je vais essayer d’être le plus claire possible Cette autobiographie est à couper le souffle. Moi qui ne suis pas du tout portée  sur les témoignages/biographies, je pense revoir mon jugement.

L’enfance de Jeannette Walls est juste impressionnante ! Aux regards des autres et  si on se base sur les critères ordinaires, on pourrait à priori penser que c’était en enfer mais en au fur et à mesure qu’on lit, on se demande si ce n’était pas juste une grande aventure et une enfance très belle.

Ses parents sont de grands rêveurs dont le sens du mot « responsabilité » leur échappe totalement. Souvent les enfants se retrouvent dans des situations à risques mais jamais ils ne s’en soucient, disant même que c’est les obstacles dans la vie qui forgent le caractère. Aucun ne travaille, le peu d’argent qui rentre est dilapidé en boisson, accessoire de peinture ou produits de luxe inutile en quelques jours  alors qu’il y a des trous dans le toit et qu’il pleut dans la maison, qu’il n’y a pas l’eau courante à la maison et que le frigo est vide. Pourtant les parent Walls, aiment leur enfants du fond du cœur et pour Noël, leur offrent une étoile du ciel comme cadeau. Ils sont aussi surdoués chacun à leur manière : le père maitrise els théories les plus poussées du monde scientifique et la mère a une culture infaillible dans le domaine des arts et la culture. Pourtant, ils sont presque à la rue et les enfants sont élevés à la dure –ou encore à la « démerde-toi ». Le rêve de patriarche : construire le fameux Château de Verre, une construction futuriste où il fera bon vivre dont il peaufine les plans mais ne les mets jamais exécution.

Ce que j’ai apprécié dans cette lecture c’est la joie qui en ressort. Jamais l’auteure ne se plaint vraiment de sa pauvreté ni de sa vie de (presque) vagabonde. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile mais on sent que ce n’est pas une enfance malheureuse.  La petite Jeannette est aimée par ses parents et vit des aventures incroyables avec sa fratrie très soudée.

L’ambiance n’est pas à la pitié mais plutôt au dépaysement total. J’ai été abasourdie, totalement surprise. Etrangement, c’est léger. Jamais oppressant.

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La conclusion de la guenon :

Une lecture coup de cœur ! Une enfance décalée avec des parents paumés, rêveurs et voyageurs. Sans le sous mais plein d’amour. Je ne peux que vous le conseiller.

 

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