La Quête d’Ewilan #3 : L’Ile du Destin – Pierre Bottero

Couverture La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'Île du Destin

Note : 3.5/5

Thème :  aventure fantastique jeunesse

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 Présentation :

Il s’agissait d’un loup assez jeune, au torse puissant et aux crocs impressionnants. Assis sur ses pattes arrière, il les observait avec curiosité, sans une once de crainte. Camille marcha dans sa direction. Il ne lui prêta pas une attention particulière, mais, quand elle ne fut plus qu’à deux mètres de lui, il montra les dents et se mit à grogner. Elle s’immobilisa. Recule, lui ordonna Edwin à mi-voix. Sans tenir compte de ses paroles, Camille s’accroupit lentement, regardant le loup dans les yeux.

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Mon avis :

Je vais faire une heureuse (Acr0 en fait) car j’avance ENFIN dans mon challenge Fin de série. Et oui, vous avec compris, je boucle la sage de la Quête d’Ewilan. Je ressors de cette lecture plutôt séduite même si j’ai clairement dépassé la tranche d’âge principalement visée.

Je me suis replongée dans l’univers du Gwendalavir avec bonne humeur car j’adore le principe du dessin. L’histoire reprend sut les chapeaux de roue et Pierre Boterro, comme à son habitude mêle action humour et aventure avec brio. Les rebondissements s’enchainent comme le duel entre Ewilan et une ancienne Sentinelle de haut niveau, la découverte de la Vigie, le loup mystérieux qui les suit, des Iles Alines et tous plein d’autres lieux intéressants. Le but d’Ewilan dans ce tome est de se rendre dans les Ile Aline, l’endroit où elle a découvert que ses parents étaient retenus prisonniers.

J’ai été contente de retrouver le frère d’Ewilan, pas si nul qu’on ne le soupçonnait. Il a un pouvoir très particulier bien utile, bien que très différent de celui de sa sœur.

A côté de ça, on pouvait s’en douter, il y a de l’amour dans l’air, comme tout bon roman jeunesse qui se respecte. Bon c’est téléphoné dès la rencontre des personnages mais c’est quand même sympa.

Je voudrais aussi dire un mot sur la super couverture proposé par le livre de poche, qui s’accorde à merveille avec le roman.

Au final j’ai été surprise d’arriver si vite au bout du livre, tout est presque allé trop vite 🙂

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La conclusion de la guenon :

Une bonne saga jeunesse avec un monde captivant et des personnages sympathiques. Sur ce, je crois que je vais m’atteler au dernier tome du Pacte des Marchombre (moins enfantin et qui a donc ma préférence 🙂 )

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Lu pour :

logofindeserie

Notre-Dame-Aux Ecailles – Mélanie Fazi

Notre-Dame-aux-Écailles

Note : 4/5

Thème :  recueil de nouvelles à la limite entre la réalité et l’imaginaire

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 Présentation :

Saviez-vous qu’à Venise, qui vole des soupirs encourt la vengeance de la ville ? Connaissez-vous vos plus sensuelles métamorphoses, lorsque vous êtes loup, lorsque vous devenez lionne ? Avez-vous déjà pris un fleuve pour amant ?
Partez à la découverte des troubles secrets de l’âme et des lieux les plus hantés : une villa qui palpite de vies enfuies, l’océan dont certains ne reviennent plus tout à fait humains, ou encore ce train de nuit qu’empruntent ceux qui cherchent l’oubli…
Mais attention : de ces voyages intimes et inquiétants, on ne rentre pas indemne.

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Mon avis :

Je reviens ENFIN après un mois d’absence sur la blogoshère avec une critique d’un recueil lu il y a plus d’un mois maintenant mais que j’avais beaucoup apprécié. Je voulais le lire depuis longtemps, mon intérêt piqué par les ambiances troubles et étranges qui semblaient être le mot d’ordre de ces nouvelles.

Je n’ai pas été déçue sur ce point ! Mélanie Fazi a un don pour rendre fascinant, sensuel, déstabilisant et un brin angoissant des lieux connus de tous en y injectant quelques touches de surnaturel et de mystère.

Dans toutes les nouvelles, la limite entre la réalité et l’imaginaire est floue et souvent dévoilée au fur et à mesure. Tout commence normalement puis vient s’insérer un fait étonnant qui s’affirme de plus en plus et se dévoile totalement à la fin de la nouvelle. De quoi recommencer à croire aux fantômes, et autres esprits ! L’auteure aime jouer avec nos émotions et quelques fois nos peurs. Des nouvelles assez psycho en fin de compte, qui brouille pas mal notre vision de la réalité.

La Cité travestie : La belle ville de Venise semble habitée par une âme qui vole des soupirs et demande un tribu à ceux qui les prennent à sa place.  Récit d’un voleur de Soupirs… La ville romantique par excellence nous apparaît sous un autre jour, qui fait légèrement froid dans le dos.

En forme de dragon : Une des nouvelles avec lesquelles j’ai le moins accrochée. Les dessins d’un père d’une petite filles disparaissent au son d’une musique qui se fait entendre tous les soirs. Une seule façon de l’arrêter : trouver le dessin qui correspondra à la musique, sera son essence même, transcrite sur une feuille de papier.

Langage de la peau : Très courte nouvelle qu’on peine à cerner jusqu’à ce qu’on arrive vers la fin. Le mythe du loup garou revisité (en tout cas c’est mon interprétation, à vous de vous faire la votre) Maître mot : laisser parler vos instincts animaux.

Le Train de Nuit : une de mes nouvelles favorites du recueil bien que ce soit une des plus sombres : Une femme monte à bord du Train de Nuit, le train de ceux qui veulent quitter la réalité, laisser leur vie derrière, en un mot oublier. A elle se présentera plusieurs choix : rester dans le train de nuit et sombrer dans un sommeil infini comme la plupart des passagers, redescendre ou errer éveillée dans le train jusqu’à ce que son choix soit arrêté.

Les Cinq Soirs du Lion : Une jeune femme se retrouve face à son animal totem : un lion. Elle doit plonger au fond d’elle même pour comprendre cette signification, faire un travail sur elle même, plonger dans ses souvenirs. Résoudre l’énigme… Une nouvelle plutôt étrange sur la force de l’inconscient vis à vis de nos souvenirs.

La Danse au bord du fleuve : encore une nouvelle que j’ai beaucoup aimé. Rien de plus à ajouter qu ce qu’en donne le résumé : “Avez-vous déjà pris un fleuve pour amant ?” Nouvelle très sensuelle. Enjoy.

Villa Rosalie : une nouvelle assez fraîche par rapport aux autres du recueil : un homme est le gardien d’une villa dont chaque pièce contient l’âme d’une femme. Nous partons à la découverte de leurs gouts et de leur personnalité grâce au tour de la maison que le narrateur effectue.

Le Nœud Cajun : Surement la nouvelle qui devient la glauque au fur et à mesure qu’on avance. Au début simple fait peu anodin, plus on avance plus on se rend compte qu’il se passe des choses pas nettes. Le thème n’est pas le plus original du recueil mais c’est certainement la fin la plus oppressante ! Il s’agit d’une famille d’un village d’Alabama qui commence à perdre les pédales lorsque la femme, enceinte jusqu’au yeux, arrive à terme de sa grossesse. Vaudou, démon et boucle dans le temps au programme. Aussi une nouvelle que j’ai beaucoup appréciée.

Notre Dame Aux Écailles : une femme se trouve une ressemblance frappante avec une statue du jardin de ses beaux parents. Je n’ai pas trop accrochée avec cette nouvelle, qui donne son nom au recueil.

Mardi Gras : Dans la ville ravagée de La Nouvelle Orléans, après le passage d’un ouragan, la fête bat son plein. Au cœur de la foule, des personnes masquées  vous entraînent dans les endroits sombres de la ville, loin des lumières de la fête. Dans les quartiers les plus ravagés, ne semblant habités que par des fantômes. Une nouvelle agréable, bien qu’assez prévisible (la seule !). Seule l’identité des Masques est restée longtemps un mystère.

Noces d’écume : Après une journée de pêche, 4 hommes se transforment peu à peu en êtres de l’eau, ne vivant que pour la mer et ne semblant plus se soucier de rien ni même se rendre compte du reste du monde qui les entoure.  De loin la nouvelle la plus dérangeante à mon gout (surement une question de ressenti, je suis sure que ça ne sera pas l’avis de tout le monde). Elle m’a mise franchement mal à l’aise. J’ai été contente en arrivant à la fin.

Fantômes d’épingles : Une jeune femme se rend compte qu’elle ne ressent plus la moindre émotion, ni même de la tristesse lors de la mort de son ami d’enfance. Elle incrimine une poupée dans laquelle elle plantait, plus jeune, une épingle à chaque fois qu’elle était triste… La nouvelle que j’ai le moins aimé. Assez déprimante.

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 La conclusion de la guenon :

Recueil plutôt sombre finalement, cela ne m’a pas empêché de beaucoup l’apprécier pour son originalité et sa subtilité. Soyez prêts à vous jeter dans des eaux troubles ! Une très belle écriture, tout en subtilité et très poétique.

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Lu pour :

globreaderschallenge >Venise (La Cité Travestie), Espagne (La danse au bord du fleuve), Alabama (le Noeud Cajun), La Nouvelle-Orléans (Mardi Gras)

L’Affaire Jane Eyre – Jasper Fforde

Note : 5/5

Thème : Enquête dans un passé alternatif et décalé pour sauver les classiques de la littérature

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 Présentation :

Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu’une brigade spéciale a dû être créée pour s’occuper d’affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l’origine des plus folles inventions, on a parfois envie d’un peu plus d’aventure. Alors, lorsque Jane Eyre, l’héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d’une fin certaine…

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Mon avis :

J’ai vraiment été transportée par cette histoire décalée, plein d’humour, d’aventures et… de dodos ! Je découvre à travers ce livre et l’auteur et le genre de l’uchronie et j’ai adoré les deux. Je pense que je re-testerai  (les deux aussi 🙂 )

On suit les péripéties de Thursday Next (je me suis beaucoup amusée avec les noms donnés aux personnages de ce livre), une vétérante de  guerre fonceuse et qui n’a pas sa langue dans sa poche, travaillant au service de l’état chez les OpéSpec dédiés à la littérature, les LittéraTech.

Tout d’abord j’ai adoré l’univers déjanté créé par l’auteur. On nous décrit un monde où le culte des classiques littéraires a remplacé celui de la religion (LE grand débat sur la paternité des œuvres de Shakespeare est un sujet inépuisable), où le Royaume-Uni (qui n’est plus royaume mais une république) est en guerre depuis plus de 100ans en Crimée, où l’on peut faire des sauts dans le temps (si on est habilité bien sûr), où le clonage est à disposition de tous dans les supermarchés (le Dodo est un animal de compagnie très prisé) et où la technologie permet de provoquer une explosion digne de Tchernobyl avec une simple arme à feu. Bref, si on ne nous affirmait pas qu’on est dans les 70, on se croirait dans les années 2100…

Dans cette réalité altérée, évolue notre héroïne casse-cou, qui bientôt devra faire face au Grand Méchant (avec majuscule SVP parce qu’il mérite le titre) Achéron Hadès, un homme qui fait le mal par plaisir… et qui a la particularité de ne pas mourir sous les balles et troubler la vision de la réalité de ses ennemis qui le prendront par exemple pour une vieille dame sans défense (alors qu’en réalité le type en face d’eux ressemble à une armoire à glace). Il découvre que l’oncle de Thursday a inventé un petit bijou : une machine permettant de rentrer dans un livre et d’en modifier son contenu. Achéron s’attèle la tache de changer la fin des grandes œuvres littéraires du monde connu rien que pour bien faire chier les adeptes. Il commence par un manuscrit de Dickens et tue un personnage secondaire, ce qui provoque  l’ire des puristes et un sacré boulot chez les LittéraTech. Thursday se charge personnellement de l’enquête pour sauver son oncle, fait prisonnier par Achéron. Ses alliés : un collègue débutant, un chasseur de vampire et… Mr Rochester !

Les situations, l’humour, les caricatures, la dérision qui se dégagent de se livre font qu’on ne peut s’empêcher d’adorer.  Et pour ne rien gâcher, l’histoire est menée tambour battant, avec une héroïne qui a le punch et un univers original qui en séduira plein d’un.

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La conclusion de la guenon :

Un livre que je conseille, truffé d’humour et au style assez décalé mais plaisant. Entre la science-fiction, le policier, la fantasy et le roman humoristique, cette enquête vous fera traverser l’espace-temps et la limite entre la réalité et la fiction !

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Lu pour :

challenge-des-100-livres-chez-bianca abc2013

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Le petit plus :

En exclusivité, voici le poème cité en début du roman “The Daffodils” de Wordsworth, où au cours du roman la tante de Thursday a été enfermée par Achéron. Je vous le met en anglais car je le trouve plus mélodieux.

I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.

Continuous as the stars that shine
and twinkle on the Milky Way,
They stretched in never-ending line
along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
tossing their heads in sprightly dance.

The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
in such a jocund company:
I gazed—and gazed—but little thought
what wealth the show to me had brought:

For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.

La rivière à l’envers – Jean-Pierre Mourlevat

Couverture La rivière à l'envers, tome 1 : Tomek

Note : 4.5/5

Thème : Quête initiatique d’un jeune garçon à la recherche d’une rivière légendaire.

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 Présentation :

“Ainsi vous avez tout dans votre magasin ? demanda la jeune fille. Vraiment tout ?” Tomek se trouva un peu embarrassé : “Oui… enfin tout le nécessaire…” “Alors, dit la petite voix fragile, alors vous aurez peut-être… de l’eau de la rivière Qjar ?” Tomek ignorait ce qu’était cette eau, et la jeune fille le vit bien : “C’est l’eau qui empêche de mourir, vous ne le saviez pas ?”

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Mon avis :

J’ai acheté ce livre grâce à la critique plus que positive de Charabistouille, qui m’a donné terriblement envie de le découvrir. Les romans philosophiques c’est pas trop mon trucs mais quand c’est mis à portée des enfants comme pour les contes initiatiques en général j’accroche assez bien.

Et là j’ai adoré ! Le style simple de l’auteur m’a séduite. Le monde magique dans lequel nous emmène le petit héros est une vraie bouffée d’air frais. Et puis j’ai trouvé la raison de sa quête attendrissante : une jeune fille, dont il tombe immédiatement amoureux, est à la recherche d’eau issue de la rivière Qjar. Touché par sa simplicité, il entreprend la long voyage à la recherche de la rivière à l’envers. En chemin il va faire la connaissance de nombreux personnages qui le guideront et le feront grandir. Les nombreuses péripéties que connaîtra Tomek sont très variées et terriblement attendrissantes. Le monde imaginé par l’auteur est plein de surprises et de lieux enchanteurs.

Avec son écriture simple et délicate; c’est un très bon roman pour enfants mais qui saura aussi toucher les cœurs des adultes comme moi. Monsieur Mourlevat vous êtes un véritable poète.

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La conclusion de la guenon :

Une petit roman jeunesse plein d’aventure et de magie que je conseille à tous ceux qui savent s’émerveiller des choses simples.

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Lu pour :

Maudit Karma – David Safier

Couverture Maudit karma

Note : 4/5

Thème : Tribulations comiques d’une fourmi en quête de redevenir humaine

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 Présentation :

Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l’au-delà, elle apprend qu’elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d’insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l’échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long. Kim devra surmonter bien des obstacles… et, au passage, revoir la plupart de ses conceptions sur l’existence ! Tour à tour incisif, léger et émouvant, Maudit Karma est un roman jubilatoire.

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Mon avis :

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Livradeux de Livraddict avec Céline. Dans les trois livres qu’elle m’avait proposé j’ai opté pour celui-ci car j’avais envie de quelque chose de léger et distrayant. J’ai l’ai lu tout de suite après avoir fait mon choix mais je n’ai pas pris la peine d’écrire ma chronique tout de suite et la voilà seulement maintenant (pas bien !).

Je voulais me distraire, c’est gagné car ce livre m’a beaucoup fait rire. L’héroïne, Kim,  est une sale opportunisme et une carriériste de première. Elle est prête à tout pour réussir en tant que meilleure présentatrice de la télé allemande, notamment à écarter tout adversaire. Et pas seulement écarté, non l’écraser et le réduire en bouillie avec son talon aiguille. Sa vie de famille à côté ? Bah, pas besoin de les coller non plus hein ? Sa vie de couple est un véritable désastre aussi. Mais elle s’en fiche, elle couche avec le beau gosse qui présente une émission sur la même chaîne que la sienne. Bref, un vrai modèle de sainteté cette femme…

Jusqu’au jour où elle meurt (après avoir passé la pire journée de sa vie, ça finit en beauté, comme on dit).  Et là, elle a été tellement ingrate durant sa vie qu’elle se réincarne en fourmi. Elle a va donc essayer de faire des bonnes actions afin de se réincarner à chaque fois dans un animal plus noble jusqu’à redevenir humaine et reconquérir son mari (parce que, même si elle le traitait comme un moins que rien, elle ne veut surtout pas le partager).

Comme compagnon de route, elle aura le grand Casanova. Ce personnage est surement celui que j’ai préféré. Ses côté burlesque et séducteur sont à mourir de rire surtout lorsqu’il se vante de son irrésistibilité alors qu’il n’est qu’une simple fourmi. On a  du mal à imaginer une fourmi sexy…

Les dialogues sont vraiment sympas et la morale est pas mal non plus, bien qu’assez classique : faire le bien s’en rendre compte est mieux que de le faire en attendant quelque chose en retour, la beauté importante est celle de l’intérieur, etc.. Petite à petit Kim se transforme sans le vouloir de vraie peste en quelqu’un de bien.

Bon soyons honnête, je ne doutais pas une seconde de l’heureux dénouement mais les aventures de l’héroïne sont vraiment sympathiques et reposantes.

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La conclusion de la guenon :

Je le conseille à n’importe qui aurait le cafard. Çà redonne le sourire en moins deux. J’ai passé un très bon moment avec Kim la fourmi, et ses autres évolutions Pokemon. Les dialogues caustiques valent le détour.

La forêt des damnés (La Forêt des damnés #1) – Carrie Ryan

Couverture La Forêt des damnés

Note : 2.5 /5

Thème : Une fille, un jeune homme, un autre… et des zombies qui s’échappent. On mixte. C’est prêt.

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 Présentation :

Dans le monde de Marie, il y a des vérités simples.
Les Soeurs savent toujours le mieux.
Les Gardiens protègent et servent.
Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais.
Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village.
La clôture qui les sépare de la Forêt des Damnés.
Mais lentement, les vérités de Marie s’effondrent et son monde est plongé dans le chaos.
Elle doit faire face à la vérité de la Forêt des Damnés.
Se pourrait-il qu’il y ait de la vie dans ce monde dévoré par la mort ?

Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies, une histoire d’amour ensorcelante.

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Mon avis :

Soit c’est moi qui ai lu trop de livres du genre (héroïne rebelle/amoureuse qui vit dans un monde angoissant) et que je suis lasse soit c’est qu’il n’est pas aussi bien que toutes les critiques le laissent croire.

Quand j’ai lu la 4ème de couverture du roman j’ai été très vite attirée. A la vue des avis des lecteurs j’en attendais beaucoup et j’ai été déçue, je vous le dit tout de suite.

L’univers est intéressant et les idées avancées sont originales mais malheureusement très peu exploitées. De nombreuses questions sont soulevées sans jamais trouver de réponse, dommage car la substance était là mais à peine effleurée et sacrifiée pour mettre au premier plan du triangle amoureux. Et oui, encore… vous pouvez soupirer, je l’ai fait maintes fois moi aussi.

Mary l’héroïne m’a tout de suite agacée. Elle se veut rebelle sans l’être et est un peu cucul. Parce que oui Mary est amoureuse folle d’un garçon qui n’avait pour moi aucun intérêt, comme la plupart des personnages d’ailleurs. Oui je suis méchante mais bon je commence en avoir par dessus la tête des héroïnes gourdasse qui passent leur temps à penser amourette alors que le monde auteur d’elle est sur le point de s’effondrer. Je ne dis pas qu’il faut supprimer la romance de ce genre de livres mais dans notre cas elle a pris bien trop de place à mon gout. Et puis, c’est le retour (encore) du fameux triangle amoureux, recette qui semble fonctionner car on le voit presque à toute les sauces et la plupart des jeunes lectrices bavent devant et en redemandent (admirez, la réccurence du vocabulaire de la cuisine dans cette phrase. Oui, bon, bah faut bien s’amuser en écrivant la critique à défaut d’avoir pris plaisir à déguster le roman). Cette amourette ne m’a pas convaincue le moins du monde, la fautes aux personnages auxquels je ne me suis pas attachée pour deux ronds.  Même leur mort m’a laissé de marbre. Mary ressasse toujours les mêmes questions et on a l’impression de tourner en rond alors que l’on pourrait en savoir plus sur le monde des zombies pendant ce temps là., ce qui me semble être tout l’intérêt de cet univers.

Heureusement le roman décolle vers le milieu de l’histoire quand Mary et toute la clique parent ENFIN à l’aventure. A partir de ce moment là on est happé par l’histoire et son style fluide. Le roman souffre encore de de quelque maladresses, notamment les “je t’aime moi non plus”, mais au moins on a le droit à de l’action en parallèle et l’intrigue se déroule petit à petit. L’angoisse des la présence des zombies est de plus en plus palpable. L’idée des maisons dans les arbres m’a bien plu.
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La conclusion de la guenon :

Vous l’avez compris, je n’ai pas été vraiment séduite par ce roman. Il aurait pu être bien mieux exploité mais il reste agréable à lire… une fois… quand on est ado. Tout pile la moyenne.

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Retranscription d’une critique de 2011.

Nerverwhere – Neil Gaiman

Note : 5 /5

Thème : La face cachée d’un Londres souterrain, gothique, dangereux et invisible aux yeux des Londoniens  ‘d’En Haut’.

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 .Présentation :

Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… Et disparaît dès le lendemain.
Pour Richard, tout dérape alors : sa fiançée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte.

Car il semblerait que Londres ait un envers, la “ville d’En Bas”, cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant.

Plus rien ne le retenant “là-haut”, Richard rejoint les profondeurs…

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Mon avis :

J’ai découvert ce livre en entendant parler de l’adaptation de la BBC (que je n’ai pas vu). La série avait fait un tabac grâce une histoire originale et drôle mais d’après les connaisseurs elle ne vaut rien à côté du livre. Ça tombe bien car c’est de lui dont je vais parler.
L’histoire commence quand Richard Mayhew, un jeune londonien comme tout le monde trouve dans la rue une étrange jeune fille ensanglantée nommée Porte. Elle lui dit qu’elle vient d’un Londres alternatif : le Londres d’en Bas, celui qui est sous terre, dans les vieilles catacombes, les stations de métro abandonnées et les passages souterrains de la ville. Ce Londres est indiscernable aux personnes d’en Haut mais après sa rencontre avec Porte, Richard devient invisible aux yeux de ses amis qui ont même oublié jusqu’à son existence. Il n’a plus le choix : il doit s’enfoncer dans les ténèbres du Londres d’en Bas où le troc, la méfiance et les meurtriers règnent afin de retrouver Porte pour qu’elle lui dise comment revenir à sa vie d’avant.
Les personnages et les lieux sont plus fous les uns que les autres et c’est ça qu’on aime ! C’est terriblement ingénieux et magique. L’auteur a habilement mêlé les légendes, les noms de stations de métro et les créatures fantastiques ensemble dans un monde délirant et mystérieux, style 18ème siècle décalé.

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La conclusion de la guenon :

Un super roman fantasy que je conseille à tous ! Mon Gaiman préféré jusqu’à présent.

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Le petit plus :

La BBC Radio Four a diffusée sur les ondes anglaises une nouvelle adaptation de ce magnifiques roman. Un adaptation audio cette fois. Et avec un casting de fou !  je vous laisse le découvir :

The BBC’s adaptation has an all-star cast, James McAvoy is a perfect fit as Mayhew, Benedict Cumberbatch as the terrifying Angel Islington, Natalie Dormer as Door and David Harewood as the Marquis de Carabas. Sir Christopher Lee (as the Earl at the Earl’s Court), Bernard Cribbins, Anthony Head and Neil Gaiman himself, all also feature.

Avec un casting pareil, moi je suis dégoutée qu’ils n’aient carrément pas retourné une série TV, parce que les acteurs ressemblent vraiment aux personnages et sont tous très talentueux, en tout cas bien plus que ceux du casting de 1996, à ce que j’en ai vu dans la bande annonce ! La BBC Radio 4 a annoncé qu’il y a 6 épisodes audio, dont le premier d’une heure a déjà été diffusé le 16 mars 2013 et le dernier le 22.04.2013. Ils étaient disponible à l’écoute sur le site de la BBC jusqu’au 29… jour au j’ai découvert leur existence ! Damn it ! Je suis deg !

Neil Gaiman's Neverwhere Radio 4 adaptation first picture

Benedict Cumberbatch (l’Ange Islington), James McAvoy (Richard), Natalie Dormer (Porte), Sophie Okonedo (Chasseur), David Harewood (Le Marquis de Carabas)

Retranscription d’une critique de 2011, sauf le petit plus qui est tout récent 😉

Le Silmarillion – JRR Tolkien

Note : 4 /5

Thème : La Bible de la Terre du Milieu

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Présentation :

Les Premiers Jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d’apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d’Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l’Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.

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Mon avis :

Depuis le temps que je “rêvais” de le lire, c’est à présent chose faite et je suis assez fière d’être arrivée au bout. Car oui, c’est quand même un gros morceau, ce Silmarillion. Je ne suis pas déçue du tout et je suis même enchantée d’avoir découvert toutes les aventures pré-Seigneur des Anneaux. Savoir comment tout ça a commencé, découvrir les héros du Premier-Âge (le SdA se déroule au 3ème pour ceux qui se le demanderaient) a été une belle aventure. Si vous avez toujours voulu connaitre l’histoire de Numénor, de la première guerre de l’anneau, de la Chute de Godolin ou de la belle Tunivel qui est chanté plusieurs fois dans le Seigneur des Anneaux, ce livre est pour vous.

Pour les fans de Tolkien, c’est LE livre de référence, la Bible de la Terre du Milieu. Pour les autres, passez votre chemin…

Le livre est très complet et assez complexe à suivre : comme à son habitude Tolkien introduit beaucoup de personnages et de lieux qui ont divers noms suivants ceux qui en parlent. Du coup il faut rester accroché sans quoi on risque de s’emmêler les pinceaux.

Le livre est divisé en différente histoires/contes partant de la Création du Monde et de la Terre du Milieu (Arda) à la chute de Morgoth (le “grand méchant” qui meurt à la fin du premier âge) avec 2 contes supplémentaires : la Chute de Numénor (fin du 2ème âge. Pour ceux qui se demande ce qu’est Numénor ce sont les hommes dont descend Aragorn et qui ont une durée de vie très longue) et l’Histoire de l’Anneau (dont le Seigneur des Anneaux relate la dernière partie). Les histoires peuvent être prises séparément même si lire les contes précédents est fortement conseillé pour bien comprendre. Certains contes sont assez descriptifs et permettent de planter le décors alors que d’autres sont de vraies aventures. Dans tous les cas, bien que l’on reconnaisse la plume de Tolkien, on voit cependant que ce ne sont des des “résumés” d’histoires qui pourraient être très longues et complexes : les actions s’enchaînent et les descriptions des décors et des personnalités sont minimales. C’est d’ailleurs ce qui m’a un peu pesé : tout est bref et on n’a presque pas le temps de s’attacher à un personnage.

Mais malgré ça j’ai grandement apprécié d’avoir cet aperçu des légendes de Tolkien. Deux m’ont particulièrement plu : La Légende de Luthien Tunivel et celle de Turin Turambar.

L’histoire de Turin est d’ailleurs détaillée dans Les Enfants du Hurin, que je lirai peut-être. Ca me permettra d’avoir une version moins “éclair” de cette très belle légende. S’il ne fallait en lire qu’une c’est celle-là que je vous conseillerais.
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La conclusion de la guenon :

4 étoiles donc car c’est très bon livres pour les fans de Tolkien, très complet avec des contes et des héros surprenants. Mais il perd une étoile à cause la “brièveté” de ces contes.

Eragon (L’Héritage #1) – Christopher Paolini

Couverture L'Héritage, tome 1 : Eragon

Note : 5 /5

Thème : Dans un pays imaginaire vit un jeune fermier qui va découvrir un œuf de dragon et devenir un membre de la prestigieuse caste de Dragonniers, disparue, croit-on depuis un siècle…

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Présentation :

Un garçon…

Un dragon…

Une épopée…

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une œuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

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Mon avis :

Suite au challenge ‘100 livres à lire dans sa vie’, j’ai failli m’étrangler en voyant le nombre de titres qui rentraient dans la liste, que j’avais lus et pas chroniqué. J’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de chroniquer un bon paquet de romans lus il y a des années. C’est le cas d’Eragon qui est un trés bon souvenir de lecture. Je vous laisse découvrir pourquoi.

Dès sa parution, ce livre est devenu un phénomène littéraire que je m’étais promis de lire. Et puis le temps a passé et je ne l’avais toujours pas acheté quand que le film est sorti. Il fut tellement mal reçu qu’il fit de l’anti-pub au livre et d’ailleurs j’avais abandonné l’idée de le lire un jour. Quelques année plus tard ma sœur (qui n’est pourtant pas une grande amatrice de fantasy) me le donne en me le conseillant vivement. Je commence donc la lecture avec une certaine appréhension et là PAF! mais c’est vrai que c’est génial !
Certains reprocheront à Eragon d’être uniquement un mix ingénieux de ce qui a déjà été fait et ce n’est pas tout à fait faux mais le mot est là : c’est un mélange INGENIEUX ! Oui Eragon est influencé par des univers déjà existants mais quel livre d’héroic-fantasy ne l’est pas de nos jours ? Mais ce n’est pas tout, il possède aussi un univers qui lui est propre et complètement passionnant.
L’histoire est palpitante et on se sent emporté dans l’aventure de ce jeune héros et de sa dragonne. Leur périple à travers l’Alagaesia à la recherche des Vardens, des rebelles s’opposant au régime dictatorial du roi régnant, est époustouflant et plein de rebondissements. Chaque lieu traversé apporte son lot de surprises et de révélations.

Les personnages quant à eux sont aussi très attachants et bien ficelés. Un point d’honneur à Brom, le vieux conteur, ex-dragonnier qui tient le role du mentor malicieux et mystérieux d’Eragon. +1 à Saphira, la toute jeune dragonne déjà pleine de sagesse et bien sûr GROS coup de coeur pour Murtagh, le bad boy au grand coeur.
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La conclusion de la guenon :

Vraiment je vous le conseille à tous! Il mérite bien son premier accueil par le public lors de sa publication et par la même occasion une place dans mon Top des livres fantasy-aventure.

Et surtout n’allez pas voir le film (que j’ai finalement regardé par curiosité) qui ne ressemble en rien au livre. Et si vous l’avez vu, oubliez le et lisez ce superbe livre !

 

Ellana, l’Envol (Le Pacte des Marchombres #2) – Pierre Bottero

Note : 5 /5

Thème : La jeune héroïne aérienne continue de prendre son envol au sein des Marchombres. Au menu : amour, trahison et assassinat

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Présentation :

” Ses longs cheveux noirs tombant en rideau devant son visage, son attitude, position de combat ou figure de danse, l’énergie qui se dégageait d’elle… La fille n’était plus une fille. C’était un oiseau. Prêt à l’envol. “

Mon avis :

Pour ce deuxième tome, je suis toujours autant enchantée par cette série que lors de la lecture du premier. L’apprentissage de le jeune héroïne sur la voie des Marchombres continue et s’apparente à un voyage initiatique. Elle va connaitre les grand premiers moments de sa vie : premier amour, première mission, premier doute, première trahison, premier chagrin, … première mort d’un être cher. Tous ces évènements vont la faire grandir et s’affirmer dans la voie qu’elle a choisie.

Pierre Bottero nous entraîne une fois de plus das son magnifique univers avec une intrigue prenante et des rebondissements très bien maniés. Les chapitre sont courts, ce qui donne un rythme assez soutenu au récit. Le style de l’auteur est assez poétique, ce qui colle très bien aux Marchombre de l’histoire.

Dans ce tome aussi, on commence à voir transparaître les autres romans de l’auteur qui se passe dans cet univers et les histoires s’imbriquer les unes dans les autres sans pour autant avoir besoin de lire toutes les saga pour comprendre. Bref, le développement du monde où évolue els perosnnage prend de plus en plus de sens et on sent venir l’Avanture, la Grande, pour le dernier tome.

Je voudrais aussi dire que je trouve la couverture de cette édition magnifique  le dessinateur a très bien rendu l’aspect aérien de l’héroïne  Perso, j’adore. J’avais déjà beaucoup apprécie les couvertures par Le Livre de Poche de Graceling et je crois que l’éditeur a vraiment trouvé le bon type d’illustrateurs pour les romans fantastique YA. Ces peintures digitales et dynamiques sont parfaites pour les livres d’action fantastique.

A noter qu’en fin de cette édition ‘adulte’ figure une scène inédite qui avait été retirée du roman initial pour l’édition jeunesse. Et pour cause, il s’agit d’une scène de sexe mais celle ci est écrite à merveille, pleine de douceur et de sensualité sans tomber dans l’excès ‘porno’.

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La conclusion de la guenon :

Un deuxième tome tout aussi réussi que le premier qui m’a donné envie d’acheter le troisième sur le champ (pas de chance, plus dispo à la librairie ou je suis allée juste après). L’écriture de l’auteur est toujours aussi agréable et fluide et plus mature que dans les autres saga de l’auteur selon moi. Un très bon livre fantastique young-adult qui passe à mon avis aussi bien auprès de la jeunesse et des adultes.

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 Lu pour : 

 logofindeserie abc2013