Rebecca – Daphne du Maurier

Couverture Rebecca

Note : 2.5/5

Thème :  réflexion et enquête sur le mystère de la première Mme de Winter, en apparence la femme parfaite…

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 Présentation :

Sur Manderley, superbe demeure de l’ouest de l’Angleterre, aux atours victoriens, planent l’angoisse, le doute : la nouvelle épouse de Maximilien de Winter, frêle et innocente jeune femme, réussira-t-elle à se substituer à l’ancienne madame de Winter, morte noyée quelque temps auparavant ? Daphné du Maurier plonge chaque page de son roman – popularisé par le film d’Hitchcock, tourné en 1940, avec Laurence Olivier et Joan Fontaine – dans une ambiance insoutenable, filigranée par un suspense admirablement distillé, touche après touche, comme pour mieux conserver à chaque nouvelle scène son rythme haletant, pour ne pas dire sa cadence infernale. Un récit d’une étrange rivalité entre une vivante – la nouvelle madame de Winter – et le fantôme d’une défunte, qui hante Maximilien, exerçant sur lui une psychose, dont un analyste aurait bien du mal à dessiner les contours avec certitude. Du grand art que l’écriture de Daphné du Maurier, qui signe là un véritable chef-d’oeuvre de la littérature du XXe siècle, mi-roman policier, mi-drame psychologique familial bourgeois.

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Mon avis :

Enfin la critique de ce roman bien connu sur la blogosphère. Je n’ai pas été autant déduite que la majorité car cette histoire, je dois avouer. En fait, je dois dire que je me suis assez souvent ennuyée.

Comme je viens de le dire le gros point noir du livre, c’est sa lenteur. Je trouve qu’on met extrêmement longtemps avant de rentrer dans le vif du sujet. Le personnage de Rebecca accapare assez vite l’esprit de la narratrice, la nouvelle épouse de Mr De Winter. L’ancienne épouse est mentionnée deux trois fois par les autres personnages à mot couverts mais rien de mirobolant de qui pique vraiment la curiosité je trouve. La narratrice est hantée les ¾ du roman par la vision de Rebecca, qu’elle s’est inventée, c’est-à-dire la femme et la maitresse de maison parfaite. Pourtant j’ai trouvé qu’elle se faisait trop de films, que son esprit vagabondait trop sur cette épouse morte que cela ne le méritait. Du coup la narratrice s’enferme dans sa peur de ne pas être à la hauteur, sans raison vraiment valable. Bref, moi et l’héroïne ça n’a pas été le grand amour. Je l’ai trouvé trop « victime » et pas assez active.

Bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, Rebecca n’est pas aussi parfaite qu’on le croyait. Cela est suggéré une première fois lorsque les deux jeunes époux se retrouvent à se promener sur la plage et pénétrer dans la maison de pêche de la première Madame de Winter. La révélation du vieux pêcheur simple d’esprit qui les informe aurait mérité d’être plus creusée, mais non, on en reste là. La narratrice ne réalise pas. Dommage car c’était un endroit plein de souvenirs et très symbolique, presque angoissant. S’il y avait un endroit ou développer cette ambiance oppressante, c’était là. Mais non. Si ce point avait été utilisé à bon escient par l’auteur, peut être aurais-je mieux aimé le reste de l’histoire.

La deuxième partie du roman est plus intéressante. Il s’agit de la révélation sur le secret de Rebecca et l’enquête de police qui mène l’inspecteur à sou sonner Mr de Winter du meurtre de sa première femme. La, l’ambiance est plus palpable. On se demande comment ils vont s’en sortir et quelles révélations vont encore être mises à jour.

Finalement une première partie qui  m‘a ennuyée à mourir (même si je suppose que l’idée était de jouer sur l’ambiance opprimante du fantôme de Rebecca –eh bien la mayonnaise n’a pas du tout pris avec moi) mais la deuxième partie a relevé le niveau (pourtant je ne suis pas fan de policier, c’est dire si j’étais d’espérée qu’il se passe enfin quelque chose). La toute dernière phrase du roman est surement la plus intéressante du roman. On finit donc en beauté (ouf).

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La conclusion de la guenon :

Grosse déception pour moi attendait énormément de ce livre souvent salué par la critique. J’ai eu du mal à accrocher avec la lenteur de l’histoire, surtout dans la première partie. Une deuxième partie bien plus intéressante. Une super fin. En résumé, la moyenne quoi.

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Lecture commune avec Mina sa critique. (Désolée ma Mina pour le temps de postage de la critique)

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Lu pour :

https://i0.wp.com/imageshack.us/a/img96/1695/classiquebadge.png challenge-des-100-livres-chez-bianca abc2013 globreaderschallenge > Côte Ouest de l’Angleterre

15 thoughts on “Rebecca – Daphne du Maurier

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  3. Pas de souci pour le temps de postage, je posterai mon avis demain. 🙂 Ton avis exprime bien le mien, que j’ai davantage temporisé dans mon article. Je ne me suis pas autant ennuyée que toi et ai été légèrement prise dans l’ambiance, mais ai trop attendu qu’il se passe “quelque chose” (et les révélations n’ont pas suffi ; je me suis dit “tout ça pour ça?”) J’espère que notre prochaine LC sera plus positive !

    • Oui je suis un peu cru dans mes réactions. En fait plus je réfléchis à ce livre, plus je me rends compte que je n’ai pas vraiment aimé. Comme quoi, ca a du bon, de laisser reposer avant de publier ^^
      Moi aussi j’espère que notre prochaine LC nous plaira plus. Si tu as une idée, j’attends tes suggestions 🙂

  4. C’est un livre que j’ai beaucoup aimé, l’ambiance, les personnages, les secrets… coup de coeur en ce qui me concerne, désolée que tu n’ai pas aimé !

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